Le 22 septembre dernier, la Commission des jeux de hasard (CJH) a organisé une table ronde intitulée « Together for a better protection of gamblers ». Au cours de cette journée qui rassemblait des opérateurs de jeux, des représentants du secteur de l’aide et des scientifiques, l’accent a été mis sur les menaces et dangers liés à la prolifération de sites de jeux illégaux qui proposent une offre en ligne qui se soucie fort peu de la régulation et de la protection des joueurs, fragilisant ainsi encore davantage les plus vulnérables d’entre eux et mettant en difficulté les opérateurs légaux.
La présidente de la CJH, Magali Clavie, considère qu’il n’est possible de s’attaquer à ce fléau qu’en mobilisant l’expertise et l’énergie de tous les acteurs concernés. C’est dans cette optique que, malgré la situation sanitaire qui empêche de rassembler tous les opérateurs, elle a invité, ce vendredi 26 février les représentants de trois opérateurs légaux de jeux de hasard (BAGO et UPAP) afin de mettre sur pied conjointement une campagne d’information et de sensibilisation sur cette problématique laquelle pourra, dès qu’elle sera finalisée, être utilisée et relayée par tous les opérateurs légaux. Le secteur de l’aide sera également invité à apporter sa contribution à cette campagne.
Le but est de sensibiliser, avant l’Euro 2021, les consommateurs à la différence entre le secteur légal et illégal et aux risques propres à ce dernier. Il y a urgence dans la mesure où l’on sait qu’un tel événement sportif a une influence directe très importante sur la popularité des paris sportifs, ainsi que l’a démontré la CJH dans le rapport (914.76 Ko) "pdf" qu’elle a établi en 2018 à l’occasion de la coupe du monde de football.